Les enjeux sociaux liés à la performance environnementale des logements, et plus largement de l’habitat, sont devenus une préoccupation majeure et grandissante.
En effet, le secteur du Bâtiment est le 2ème poste d’émission de Gaz à Effet de Serre en France. C’est pourquoi, il représente un gisement d’économie d’énergie important.
En tant que maîtres d’ouvrage et gestionnaires, les organismes HLM adoptent au quotidien une approche environnementale globale, et contribuent de par la réhabilitation thermique et la construction de bâtiments très basse consommation (à apporter une réponse pertinente et efficace à la réduction des émissions de CO2 et à la lutte contre la précarité énergétique.
Les organismes HLM normands prennent des engagements forts en la matière, et le recours à l’utilisation de matériaux géo et biosourcés, du fait de leur faible empreinte carbone, est un des leviers qui leur permet aujourd’hui de répondre à cet enjeu collectif d’amélioration de la performance environnementale des bâtiments. Cependant, leur utilisation reste encore marginale.
C’est pourquoi, afin d’accompagner les organismes HLM dans l’utilisation plus massive de ces matériaux, aussi bien dans les opérations de construction que de rénovation, l’Union pour l’Habitat Social de Normandie a proposé à ses partenaires, la Région Normandie, la DREAL Normandie, l’ADEME Normandie, la Banque des Territoires, et la Fédération des Promoteurs Immobiliers de Normandie, de mener une étude régionale sur le sujet.
Cette étude, première étape dans l’élaboration d’un partenariat avec la filière Construction, notamment pour la mise en œuvre de la RE 2020 a été conjointement confiée à la Cellule Economique Régionale de la Construction (CERC) et à l’Association Régionale pour la Promotion de l’Eco construction de Normandie (ARPE).
Elle permet ainsi à travers un état des lieux de l’utilisation de ces matériaux dans les opérations de construction et de réhabilitation, d’identifier des leviers d’actions pour permettre une massification de leur utilisation, et d’identifier collectivement des opportunités de développement de filières locales durables.
Ses activités génèrent plus de 500 millions d'euros de chiffre d'affaires par an.
1 emploi direct :
- dans l'industrie extractive des granulats => 4 emplois soutenus (indirect + induit).
- dans le BPE (Béton Prêt à l'Emploi) => 3,4 emplois soutenus.
L'étude de l'impact socio-économique de l'industrie des carrières et matériaux de construction permet d'expliciter ces chiffres. Découvrez cette étude de la CERC Normandie avec la méthodologie du réseau des CERC dans ce document.